L'AGE RESTE SOUVENT UN FACTEUR DE DISCRIMINATION

Discrimination envers les plus de 50 ans...

octobre 2007
D’après l’enquête Emploi de l’Insee, 37 % des personnes embauchées depuis moins d’un an ont trouvé leur emploi par candidature spontanée.
Les jeunes et les Français ont plus de chance d’avoir été recrutés par candidature spontanée que les seniors et les étrangers. L'analyste explique ce phénomène par le fait que la prise de contact directe avec un employeur n'est pas favorable aux plus de 50 ans. Ce mode de recrutement « à distance » rendrait plus difficile, de résumer en quelques mots un long parcours professionnels.
En particulier ceux, interrompus par des périodes de chômage, ou encore de rendre cohérentes de nombreuses bifurcations. Les demandeurs d'emploi agés, peuvent bénéficier de leurs réseaux de relations ou utiliser les intermédiaires du recrutement, pour banaliser en rendre plus lisible un parcours professionnel riche.
D'après les travaux de Garner, Lutinier, 2006 ; Marchal, Rieucau, 2006 ; Bessy, Marchal, 2007, publiés par le Centre d'Etudes de l'Emploi en oct. 2007



EMPLOI DES SENIORS 17 mai 2008 Le nouveau président de l'Unédic, Geoffroy Roux de Bézieux, récemment élu à la présidence de l'Assurance ch mage, a déclaré samedi sur LCI que la formation était "le point-clé des cinq ...

 

QUID DES 35H A partir de son enquête "emploi" annuelle, l'INSEE nous propose une intéressante "photographie du marché du travail en 2007" donnant notamment des précisons intéressantes sur le temps de travail en...

 

LA VAGUE DES BOOMERS 28/12/2008 Résultats d'une enquête IPSOS réalisée en mai 2008, "Comment les Baby Boomers envisagent-ils leur retraite?" Fortes difficultés pour épargner, craintes pour leur futur niveau de vie : le...

 

CHOMAGE DES SENIORS 28/11/2008 Le chomage est repassé au-dessus des 2 millions au mois d'octobre, avec 46.900 ch meurs supplémentaires en France. Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez annon ait déjà une te...

 

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Valoriser le potentiel des seniors

30/12/2007
"Les pouvoirs publics et les partenaires sociaux ont oeuvré dans le resserrement des dispositifs de préretraites publiques, la réforme des retraites en 2003, l'accord national interprofessionnel et la loi sur la formation tout au long de la vie en 2004 et le plan santé au travail 2005-2009.
Dans le cadre notamment des programmes financés par le fonds social européen, de nouvelles pratiques ont été également développées au niveau des branches, des entreprises et des territoires dans le domaine des conditions de travail, de la formation, de la gestion de la mi-carrière, de l'aménagement des fins de carrière ou bien encore du renforcement des liens inter-générationnels. Néanmoins, malgré les progrès intervenus ces dernières années, notre économie ne parvient toujours pas à valoriser comme elle le devrait le potentiel des seniors.
L'âge reste souvent un facteur de discrimination. À partir de 45 et surtout 50 ans, l'accès à la formation continue des seniors devient plus rare, et est particulièrement faible pour les ouvriers et les employés. Après 55 ans, ils restent particulièrement exposés aux licenciements économiques ou individuels. Dès 50 ans, leur probabilité d'embauche est faible : plus de deux fois inférieure à celle des 30-49 ans. Leur sortie du chômage est difficile : seulement un tiers des demandeurs d'emploi âgés retrouvent un emploi, contre plus de la moitié des demandeurs d'emploi de moins de 50 ans. Ceux qui y parviennent ont un niveau de formation plus élevé et une durée de chômage plus courte que les autres, ce qui souligne notamment l'importance de la formation pour résoudre les difficultés d'emploi des seniors.
Ces difficultés rencontrées par les seniors relèvent largement de représentations socioculturelles. Dans la perception collective du salarié âgé, en effet, ses atouts sont rarement mis en avant, à la différence de certains de ses handicaps supposés ou avérés. De plus, le recours massif aux mesures d'âge dans les années 1980 et 1990 a nourri un véritable consensus social autour d'une gestion de l'emploi par les âges et de la cessation anticipée d'activité, accepté tant par les entreprises que par les salariés eux-mêmes. Une évolution des mentalités est donc indispensable.

Le retournement démographique n'est pas seul à requérir un changement de comportement à l'égard des seniors. Les mutations économiques et sociales ainsi que les évolutions du travail impliquent, elles aussi, de développer une nouvelle approche de l'âge au travail et de miser davantage sur les ressources humaines, sur la formation professionnelle tout au long de la vie".
Source travail.gouv.fr



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SE MOBILISER POUR RESTER ACTIF JUSQU'A LA RETRAITE

Seniors du Monde.fr, un autre regard sur les seniors...