Conseils des Notaires de France
L'industrie automobile appelle à l'aide

15/12/2008
Nicolas Sarkozy appelé à l'aide par le secteur automobile
Nicolas Sarkozy reçoit, lundi 15 décembre, les acteurs de la filière automobile, un secteur frappé de plein fouet par la crise économique. Victimes d'une forte baisse de leurs ventes, les constructeurs ont massivement recours au chômage technique dans leurs usines, tandis que les annonces de suppressions d'emplois se multiplient chez les équipementiers.

Nicolas Sarkozy reçoit, lundi 15 décembre, les acteurs de la filière automobile, un secteur frappé de plein fouet par la crise économique. Victimes d'une forte baisse de leurs ventes, les constructeurs ont massivement recours au chômage technique dans leurs usines, tandis que les annonces de suppressions d'emplois se multiplient chez les équipementiers. Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault-Nissan, tire le signal d'alarme. La crise à laquelle doivent faire face les constructeurs automobiles est non seulement unique dans l'histoire de l'industrie, mais elle risque de durer longtemps. "2009, c'est l'année de tous les dangers, de toutes les possibilités. Personne ne sortira indemne de cette crise", a-t-il prédit vendredi, lors d'une table-ronde avec quelques journalistes, dont Nathalie Brafman, du Monde. "Je ne vois pas de sortie rapide de la crise que traverse l'automobile. Nous n'en avons pas encore touché le fond", déclarait-il samedi dans Le Figaro et La Tribune.

Récemment nommé président de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), qui réclament 40 milliards

d'euros d'aide, il en appelle aux autorités. "Il faut que l'Etat apporte des liquidités. Nous avons d'ores et déjà taillé dans nos investissements pour 2009", dit-il au Figaro. "Ce que nous demandons à l'Etat, c'est un financement raisonnable, sur deux à trois ans, avec des taux d'intérêt compris entre 4 et 5 %. L'Etat français a été l'un des premiers à comprendre la gravité de la situation en Europe. Nous avons le sentiment qu'il va agir", affirme le PDG de Renault.

Nicolas Sarkozy, qui a souligné à plusieurs reprises qu'il ne laisserait jamais tomber l'automobile du fait de son poids dans l'économie française, a annoncé des mesures spécifiques d'aide au secteur dans le plan de relance dévoilé au début du mois. Y figurent l'instauration d'une nouvelle prime à la casse pour les véhicules de plus de dix ans et un projet de fonds d'investissement qui doit permettre de financer une restructuration de la filière.

Il a indiqué en outre que les filiales de crédit des deux grands constructeurs français, PSA et Renault, auraient accès au mécanisme de financements garantis mis en place par l'Etat pour les banques. Une autre mesure annoncée par le chef de l'Etat, la possibilité d'allonger, ainsi que de mieux rémunérer, le chômage partiel, concerne aussi au premier chef les groupes automobiles. Il a toutefois averti que les entreprises qui délocalisent n'auraient pas accès à des aides publiques.
Pour en savoir plus, http://www.01economie.com/



Electrolux va supprimer 3.000 emplois

16/12/2008
Electrolux avertit pour 2008 et supprime 3.000 emplois
Electrolux, deuxième fabricant mondial d'électroménager par le chiffre d'affaires, prévient qu'il n'atteindra pas son objectif 2008 de bénéfice et qu'il va supprimer plus de 3.000 emplois dans le monde en raison du ralentissement brutal de la demande.
Electrolux, deuxième fabricant mondial d'électroménager par le chiffre d'affaires, prévient qu'il n'atteindra pas son objectif 2008 de bénéfice et qu'il va supprimer plus de 3.000 emplois dans le monde en raison du ralentissement brutal de la demande. Le groupe suédois a expliqué dans un communiqué que la demande sur les marchés européens et nord-américains avait considérablement décliné durant les deux dernières semaines de novembre et continuait ainsi début décembre.

La concurrence est affectée elle aussi par un recul des ventes de bien durables, imputable à la dégradation de la situation économique. L'allemand Robert Bosch, qui fabrique aussi des équipements pour l'automobile, a prévenu vendredi qu'il "raterait de beaucoup" ses objectifs 2008 et qu'il entrevoyait une croissance nulle à l'horizon 2009.
Avant eux, l'américain Whirlpool, numéro un mondial de l'électroménager par le chiffre d'affaires, a révisé en forte baisse fin octobre ses prévisions annuelles et annoncé son intention de réduire de 7% ses effectifs.
Vers 11h40 GMT, l'action du groupe suédois perd 5% à 70,75 couronnes suédoises.
"Encore un pas dans la mauvaise direction", soupire Frans Hoyer, analyste chez Proactive Independent Ideas. "Le groupe a déjà connu un programme de restructuration qui touche à sa fin.

Mais ces nouvelles mesures vont au-delà."
"Il est évident que la demande est en berne", ajoute Johan Trocme, analyste chez Nordea.

Electrolux, qui commercialise des appareils sous son propre nom ou sous les marques Arthur Martin, AEG-Electrolux, Eureka et Frigidaire, a dégagé sur les onze premiers mois de l'année un bénéfice opérationnel à périmètre comparable d'environ 2,7 milliards de couronnes suédoises (250 millions d'euros).
"En conséquence (...) il n'est plus possible d'atteindre l'objectif d'un bénéfice opérationnel de 3,3 à 3,9 milliards de couronnes en 2008", a-t-il précisé.
Anders Edholm, porte-parole du groupe, a ajouté qu'Electrolux pourrait avoir réalisé en octobre l'essentiel de ses 800 millions de bénéfices affichés depuis le début du quatrième trimestre.
Les ventes de décembre sont relativement faibles, poursuit Electrolux, selon lequel il y a un risque de voir le résultat opérationnel tomber légèrement dans le rouge sur le dernier mois de l'année.
Le groupe compte accentuer les mesures d'économie introduites en 2008 et estime que les nouvelles mesures de réduction d'effectifs lui coûteront environ 1,2 milliard de couronnes, appelés à être provisionnés au quatrième trimestre.
Sur une base annuelle, les économies attendues du programme atteindraient environ 1,1 milliard de couronnes, et le plein effet de ces mesures se fera sentir à partir de 2010.
Au troisième trimestre, Electrolux employait environ 56.000 personnes. Le groupe a déjà annoncé cette année la restructuration de sa base industrielle en Italie, notamment la fermeture de son usine de réfrigérateurs de Scandicci et le regroupement de la production sur le site de Susegana.
Pour en savoir plus, http://www.01economie.com/



Fraude Madoff : banques françaises touchées
Ventes de voitures neuves en forte baisse

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